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Je me pose trop de questions sur tout. Que faire pour que ça cesse ?

Je me pose trop de questions sur tout et tout le temps.

Est-ce que cette phrase vous fait penser à votre vie ? Vous venez de lire cette première question, et aussitôt, c’est un flux d’autres questions qui se déversent dans votre tête. Sachez que ce sont 673 autres questions qui vont traverser votre cerveau durant le temps nécessaire pour lire cet article si vous êtes du genre à vous poser trop de questions.

Voici déjà, entre autres, les premières questions que vous vous posez sûrement : 

  • Est-ce que cet article va vraiment m’aider à me poser moins de questions ? 
  • Je devrais peut-être faire autre chose ? 
  • Pourquoi il parle de 673 autres questions ? 
  • C’est qui l’auteur de ce blog
  • Est-ce que ce blog est vraiment fait pour moi ?  

Pas facile de vivre en paix avec soi-même quand ça mouline comme ça sous votre crâne, hein ? Ça, c’est une certitude.

Et si des solutions existaient pour apaiser le flot de questions qui vous traversent constamment l’esprit. Ce serait cool, non ? Ho, pardon, je viens de rajouter une question de plus dans votre tête.

Le fait que je me pose trop de questions fait que je me sens incompris par les autres.

Vous avez cessé de parler de ce que vous vivez à votre entourage depuis longtemps, car ils ne vous comprennent pas. Leur seule et unique réponse, c’est :

Tu te poses trop de questions. Arrête de te prendre la tête pour rien.

Sauf que vous n’y pouvez rien. Toutes ces questions, elles arrivent toutes seules dans votre tête.

Bien qu’adulte, vous vous posez autant de questions qu’un enfant de 4 ans. Et si à cet âge-là, lorsque vos parents lassent de vous répondre, cherchaient à détourner votre attention, ça ne vous gênait pas plus que ça. 

Aujourd’hui, c’est différent.  

Vous vivez constamment en hypervigilence, et vous vous posez 100 fois plus de questions que les autres.

Vous ne le savez peut-être pas, mais vous faites partie d’une catégorie bien particulière de la population : les surefficients mentaux. Ça claque comme nom hein ?

J’ai lu dans ce bouquin que seulement 20% de la population rentrait dans ce genre de catégorie :

Mais si je me pose trop de questions, est-ce que ça veut dire que je suis un surdoué ?

Être surdoué, ou avoir des enfants surdoués, c’est à la mode en ce moment. Mais ça fait surtout gonfler les chevilles si vous voyez ce que je veux dire.

Oui, certaines personnes qui se posent trop de questions peuvent être considérées comme surdouées, mais pour la plupart, ce n’est pas le cas. C’est juste le cerveau qui tourne plus vite que la moyenne… et dans tous les sens.

Ça donne à peu près ça dans votre tête :

Comme je le disais plus haut, certaines personnes sont réellement surdouées :

  • Elles ont une mémoire considérable.
  • Elles sont capables de calculer des opérations mathématiques complexes.
  • Elles ont une créativité extraordinaire.
  • Elles ont une capacité d’analyse impressionnante.

C’est peut-être votre cas. Mais pour la majorité des personnes qui se posent trop de questions, on est plutôt dans ça : 

  • Hyperesthésie (leurs 5 sens sont très développés).
  • Hypersensibilité.
  • Hyperémotivité.
  • Hypoconcentration.
  • Handicapes sociaux.
  • Manque d’estime personnelle.
  • Hyper-perfectionniste.
  • Constamment indécis.
  • Hypertimide, phobie sociale.
  • Souffre-douleur.
  • Hypernerveux.
  • Hypermnésique sensitif.
  • Hyper-contrôlant.

Je ne suis pas en train de dire que vous subissez tout ça dans votre vie, mais vivre quelques-uns de ses trucs ça peut déjà vous compliquer l’existence. 

J’ai la flemme de vous mettre un lien vers une définition pour chacun de ses mots. S’il y en a un que vous ne comprenez pas, et bien cherchez sur le web ou envoyez-moi un petit mot.

S’interroger tout le temps sur tout ça angoisse… Ou peut-être c’est parce que j’angoisse que je me pose trop de questions ?

Encore une question que je me pose. Et puis d’ailleurs, de l’œuf ou de la poule, qui est arrivé en premier ?

Alors ?

Est-ce l’émotion qui provoque la pensée ou la pensée qui provoque l’émotion ? Et d’ailleurs comment se fait-il que j’ai un cheveu dans la soupe alors que le cuisinier est chauve ?

S’interroger constamment sur tout est vraiment angoissant.

En tout cas, une certitude (enfin une certitude, mais en est-ce vraiment une ?) ça fatigue énormément de ne pas avoir de réponses aux multiples questions que vous vous posez constamment.

Alors, il existe des solutions, pas toujours recommandables, pour se calmer le ciboulot.

Les (fausses bonnes) solutions pour cesser de se poser trop de questions à la seconde.

Vous vous posez trop de questions et ça vous prend la tête. Il existe donc des solutions efficaces pour vous soulager. Le problème, c’est qu’elles sont peu recommandables.

Peut-être en avez-vous déjà essayé quelques-unes :

  • Alcool.
  • Cannabis.
  • Jeux vidéo (22 heures sur 24).
  • Tabac.
  • Sexe abusif.
  • Nourriture excessive.
  • Antidépresseurs (au pluriel).
  • Sport à outrance.

C’est assez peu recommandé hein ?

Ça vous détruit les neurones. Alors avec des neurones en moins, ça fait toujours des questions en moins, non ? vraiment ?

Heureusement, il existe d’autres solutions bien meilleures pour votre corps et votre bien-être. (et en plus, ça coûte moins cher).

Aujourd’hui, je me pose toujours trop de questions, mais ça ne me dérange plus.

J’ai toujours le cerveau qui tourne à 300 km/h et je me pose toujours beaucoup de questions mais ça ne me dérange plus.

J’ai trouvé mon équilibre relationnelles avec moi-même.

Déjà, un point qui me semble essentiel, pour ne pas dire primordial, c’est de ne plus vouloir faire cesser ou diminuer le flot de questions et de pensées qui assaillent constamment votre esprit.

Si certains gourous vous font croire que vous avez un contrôle total de votre cerveau et que vous pouvez arrêter de penser, je n’y crois pas.

La solution est plutôt de faire complètement l’inverse : laissez-vous porter par votre flot de questions.

Ça veut dire quoi ?

C’est comme vouloir arrêter le vent. Vous n’y pouvez rien. Il sera, de toute façon, plus fort que vous. Alors, comme un bon navigateur, il va falloir apprendre à en tirer profit. 

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Faites-vous partie de ces personnes dites « atypiques » (hypersensibles, surefficients, surdoués et autres « pense-trop »…) qui se sentent parfois en décalage avec les autres et qui ont du mal à trouver leur place dans la société ?

Multipliez-vous les maladresses et les gaffes au risque de vous mettre – bien malgré vous – les gens à dos et d’être les premiers à en souffrir ?

Détestez-vous les réunions stériles et interminables, les bavardages futiles dans les soirées, les règles injustes, les dress codes arbitraires, les problèmes non résolus…?

Le diagnostic est clair : il vous manque les codes pour comprendre le monde qui vous entoure !

Ce livre sera votre mode d’emploi, votre précieuse boussole pour apprendre à naviguer avec discernement dans les eaux troubles de la société, sans vous échouer naïvement sur les récifs de l’incompréhension réciproque.

L’objectif ? Prendre le meilleur et lâcher prise sur le reste !

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Voici 5 solutions pour faire en sorte que vous poser trop de questions ne soit plus un problème.

  • Acceptez de vous tromper.
  • Laissez tourner en arrière-plan.
  • Revenez au moment présent
  • Adoptez le Non-jugement
  • Prenez un temps pour vous écouter pleinement (méditer)

Acceptez de vous tromper.

Le fait de se poser trop de questions est souvent associé au perfectionnisme. Vous aimez que tout soit toujours parfait. Je me trompe ?

 Et commet vous avez peur de mal faire… vous ne faites rien. Ha si ! Vous faites quelque chose : vous réfléchissez.

 Avant d’agir, vous prenez toujours un long temps de réflexion. L’action spontanée chez vous ça n’existe pas.

 Mais à force de toujours réfléchir et vous poser tout un tas de questions sur comment faire au mieux pour que ce soit parfait vous avancez à tous petits pas. Vous avez probablement peur du regard que les autres portent sur vous, mais aussi peur du regard que vous vous portez à vous-même. 

 Lorsque vous marchez, est-ce que vous vous arrêtez à chaque pas pour vérifier qu’il n’y a pas de danger à faire le pas suivant ?

 Non.

 Et pourtant, dans vos projets de vie, c’est exactement ce que vous faites.

 Par peur de vous tromper vous analysez chaque action ou chaque décision que vous allez prendre pour être sûr que c’est la meilleure chose à faire.

 Mais sachez que c’est aussi en faisant des erreurs que vous avancerez. L’humain depuis la nuit des temps progresse par essai-erreur.

 Le truc, ce n’est pas de rester assis par terre à vous dire que vous êtes nul lorsque vous tombez. C’est de vous demander ce que cette erreur vous apporte comme leçon de vie.

 Alors ? Posez-vous toujours autant de questions, mais agissez plus souvent. Vous verrez que plus vous agirez et moins vous vous poserez de questions, car l’expérience vous apportera des réponses. Et si vous avez déjà la réponse, vous n’avez plus à vous poser la question.

Je vous propose donc de faire le PPPP. C’est quoi le PPPP ? 

Le PPPP c’est le Plus Petit Pas Possible. Faites l’action qui vous semble la plus facile possible pour avancer dans une direction quand vous vous sentez bloqué par un trop grand flux de questions. L Plus Petit Pas Possible n’est pas engageant et vous ne prenez aucun risque à le faire. Mais c’est déjà une action. Et c’est en passant à l’action, aussi minime soit-elle que vous diminuerez le flot de questions que vous vous posez sans cesse.

Laissez tourner en arrière-plan.

Ça vous est déjà arrivé d’écouter quelqu’un vous parler pour se plaindre lorsque vous faisiez autre chose ? Vous écoutez d’une oreille discrète tout en pensant à autre chose et répondez en mode « automatique ».

Pour vos pensées, c’est un peu la même chose. Laissez-les couler sans vraiment y prêter d’importance. laisser vos jacasseurs intérieurs… jacasser. Vous ne cherchez pas à les faire disparaître mais ne les écoutez pas vraiment. C’est déjà un bon compromis pour que vos pensées ne vous fatiguent plus excessivement. Pour ça, la méditation peut être un bon moyen d’y parvenir.

Revenez au moment présent pour vous poser moins de questions.

Vos pensées et vos questionnements vous amènent dans la répression imaginaire au pays des rêves passés ou futurs. Revenez donc dans l’observation des faits objectifs de l’ici et maintenant. Lorsque vos pensées vous entrainent dans des suppositions, des élucubrations, posez-vous simplement la question : que sais-je avec objectivité et exactitude ?

Vous cesserez alors de vous concentrer sur les ombres de vos pensées qui vous font peur et vous constaterez que rationnellement il n’y a, le plus souvent, aucun danger.

Adoptez le non-jugement.

L’autre aurait dû faire quelque chose ou n’aurait pas dû le faire. Ou alors il devrait se comporter autrement de comment il se comporte. Combien de pensées de ce genre vous traversent l’esprit chaque jour ? des centaines probablement. Agissez ou acceptez.

Et pour ça, appuyez-vous sur la célèbre citation de Marc-Aurele :

« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »

Prenez un temps pour vous écouter pleinement (méditer).

Prenez un temps pour vous écouter pleinement et de vous accueillir dans votre entièreté.

Vos pensées sont parfois comme ces personnes stressées qui ont juste besoin d’être écoutées pour se sentir mieux mais qui n’attendent finalement pas de solutions ni de réponses.

Écouter simplement ce qui traverse votre esprit sans vous y arrêter. Et pour ça, pas besoin d’être aussi souple qu’un yogi, ni de faire de la méditation 10 heures par jour.

Même pas besoin de faire de la méditation d’ailleurs (même si la méditation peut vous aider.

Cherchez simplement quel besoin se cache derrière vos pensées comme selon le principe d’auto-empathie en communication non violente.

Je ne me pose plus (trop) de questions.

Vous êtes comme un moteur de Ferrari condamné à rouler sur des petites routes de campagne. Votre cerveau est ainsi fait et vous n’y changerez rien. Vous êtes du genre sensible ou hypersensible, vous vous posez beaucoup de questions, et ça durera toute votre vie. Mais grâce aux outils que vous avez découverts ici vous pouvez le vivre bien plus sereinement désormais. Il vous reste maintenant à ne plus vivre votre hypersensibilité comme une malédiction, mais comme un atout que les autres vous envieront.

Suggestion de lecture :

-Comment vivre en paix avec soi-même grâce au dialogue intérieur.

Découvre quel est ton type d’hypersensibilité relationnelle (il en existe 3 sortes).

Confiance en soi, estime de soi, affirmation de soi, amour de soi, qu’est-ce que c’est ? Quelles différences ?

Comment être soi-même ? les 3 étapes concrètes pour ne plus être quelqu’un d’autre que vous-même.

Comment apprivoiser votre part d’ombre pour ne plus la subir.

Pascal
 

Formateur et accompagnant en Équilibre relationnel.

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Antoine -

Merci pour cet article vraiment rassurant.

Je suis ici pour un maux un peu différent mais pour lequel j’arrive à faire certains rapprochements avec celui qui est relaté ici.

Je vais apporter un peu plus de précisions sur mon cas, en espérant que cela puisse conforter quelqu’un qui se trouverait dans la même situation que moi.

Les questions que je me pose ne sont pas nécessairement liées à ce qui m’entoure, mais plutôt liées à ma propre personne. Certifie ISO 100% existentiel !

Je me suis levé un matin en pensant à quelque chose sans intérêt, comme cela arrive souvent sans que l’on y prête forcément attention.

Sauf que là pof, j’ai commencé à buter dessus et à en faire fixette jusqu’à m’en angoisser terriblement et ce pendant des jours.

Tout un flot de question m’est alors venu à l’esprit : Est-ce normal de penser à ça ? Pourquoi je ne fais que d’y penser ? Suis-je en train de devenir fou ? Est-ce lié à une maladie mentale ?…

Tout un tas de questions auxquelles j’essaye de répondre en envisagent le pire pour moi, enfin surtout pour ma santé mentale. Naturellement, ça ne fait qu’empirer la chose, surtout lorsque j’ai essayé de trouver remède sur les forums « cancer du gros orteil » #doctissimo

S’en suit une sensation d’angoisse quasi constante sur la journée qui en devient fatigante, et qui cesse une fois que je n’ai plus d’énergie mentale à y consacrer.

Les réponses que vous apportez dans cet article sont vraiment riches de sens et surtout très terre-à-terre : du concret b*rdel

Ne pas s’épuiser sur quelque chose que l’on ne contrôle pas est primordial, même si « perdre » ce contrôle peut aussi être source d’angoisse.
Mais que peut-on y faire si ce n’est que de ne pas y prêter attention ?

Concernant le retour à la réalité, une chose très « simple » pour y parvenir, c’est de se reconnecter avec ses 5 sens. C’est à travers eux que l’on s’en sent exister et qu’on apprécie ce qui nous entoure.
Qu’est-ce que j’entends ? Qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je sens ? Qu’est-ce que ma peau ressens ? Qu’est-ce que je goûte ?

En faisant cet exercice, on s’aperçoit que les maux qui nous tracassent ne sont que le fruit de notre esprit.
On se reconnecte avec une réalité totalement saine (sauf si un bus nous fonce dessus à ce moment là bien entendu)

Je m’arrête ici car plus de batterie, mais merci pour cet article très riche et plein de réponses !

Reply
    Pascal -

    Bonjour Antoine et merci pour ce très long commentaire.

    Avoir l’esprit constamment attiré par une idée précise s’avère fatigant. Une idée fixe est comme ce petit bouton qui a poussé sur le nez durant la nuit et dont on ne peut pas s’empêcher de regarder (trop) souvent dans la glace ou le toucher du bout des doigts toute la journée pour voir s’il n’a pas grossi.

    De là déboule toute une série de questionnement. Pourquoi j’ai ça ?
    Qu’est-ce que vont penser les autres ?
    Va-t-on se moquer de moi ?
    Quand est-ce que ça va disparaître ?
    Est-ce que ça va s’empirer.

    Toutes ces questions qui tournent et reviennent constamment dans la tête, c’est (soupir) prise de tête.

    Alors, oui, il est possible alors de prendre du recul sur soi en élargissant son champ de perception (vu, ouïe, goût, sensations corporelles…) non pas pour ne plus se poser de questions, mais pour élargir son champ de pensée afin de ne pas réduire à la taille d’une tête d’épingle son univers personnel.

    Reply
    Antonioemora -

    On se recentre sur le plus important et on laisse le temps au temps. No rush… Je viens de vous révéler les secrets pour apaiser mon esprit et être heureuse , malgré les questions et doutes qui se propagent dans mon esprit. Vous êtes vous reconnu dans le profil qui se pose souvent des questions?

    Reply
    Antonioemora -

    Ces hypothèses peuvent prendre plusieurs formes. Ceux qui remettent tout en question se demandent toujours «et si», ce qui est une question à laquelle il est impossible de répondre. Sortez et changez de loisir pour vous connecter à ce qui se passe autour de vous afin que vous puissiez en profiter.

    Reply
Géraldine Cauuet -

Chouette texte ???

Reply
Pascal -

🙂 Merci Géraldine.

Reply
Laetitia -

Bonjour,

J’ai en moi absolument toute la liste citée. Je suis heureuse de m’être arrêtée sur votre article qui m’a soulagée. J’ai toutefois une question, quelles catégories de métiers conseilleriez vous Au type de personnalité que vous décrivez ?

Merci d’avance de la réponse que vous pourrez m’apporter.

Cordialement,
Laetitia

Reply
    Pascal -

    Bonjour Laetitia.

    Je suis content d’apprendre que cet article été bénéfique pour vous.

    À la question de quelles catégories de métiers est-ce que je conseillerais aux personnes qui se pose trop de questions ?

    Je dirais qu’il existe plusieurs types de métiers :

    Soit un métier manuel qui soit créatif, non répétitif, minutieux et précis. Ça oblige le cerveau à rester concentré sur une tache précise. Demander à un souffleur de verre s’il se pose beaucoup de questions. Je n’en suis pas sûre. Il exprime sa créativité et en même temps au cours de l’action il n’a pas vraiment le temps de se poser trop de questions.

    Il est aussi possible d’aller vers les métiers du soin (médical, paramédical…). Les protocoles à appliquer sont précis et donc rassurants et même temps ça laisse place à une réflexion qui entraîne une action tout en laissant place à beaucoup d’empathie. Ainsi, en étant tourné vers les autres on pense moins à soi et on est moins concentré sur ce qui se passe dans sa tête.

    Enfin, je dirais aussi je choisir un métier où il est nécessaire d’apprendre constamment de nouvelle chose. Apprendre avec plaisir et curiosité occupe le cerveau. On se pose toujours autant de questions, mais elles sont tournées vers la recherche de solutions et sur l’apprentissage.

    Devenir coach relationnel me fait me poser toujours autant de questions, m’oblige constamment à m’améliorer, à trouver de nouvelles façons d’accompagner mes client(e)s. De plus le faire à travers un blog me permet de développer ma créativité en écrivant, d’être technicien informatique, de devenir un meilleur accompagnant en me formant régulièrement, à développer un côté commercial éthique pour proposer mes prestations, gérer ma compta et la paperasse ainsi que l’agenda…

    Je vous conseille donc, Laetitia, de vous diriger vers un métier qui soit en même temps stimulant et intéressant pour vous.

    Avoir un cerveau qui tourne à 300km/h peut être un atout considérable dans la vie plutôt qu’une malédiction, si on en fait bon usage.

    J’espère avoir répondu à votre question. Est-ce le sas ? je me pose la question 😉

    Reply
Laetitia -

bonjour c est vrai que je me pose la question j ai l impression que les gens que j ai rencontré dans ma vie je leur serre de béquille pourquoi je ressent cela est ce que j ai un travail à faire sur moi même ou alors que mon chemin de vie est comme cela je ne sais plus quoi penser merci de m éclairé

Reply
Guillaume -

Bonjour, merci pour l’article,

Je suis dans ce cas mais j’aime bien me poser des questions et chercher la réponse, ma dernière question sans réponse est: Pourquoi les traits d’un visage change en fonction des pays alors que la population est bien mixées? ou: Combien de moustique un humain peut tuer en 1j(vive l’été)? Je me pose ce genre de question a table, sous la douche ou le soir avant de dormir et c’est embêtant paracerque je peut pas dormir sans chercher, je cherche quasiment toujours la réponse sans la trouver (généralement) et c’est encore plus embêtant car je trouve que les questions sont toujours intéressante, par contre le lendemain j’ai tout oublié et c’est un nouveau jours et sa m’arrange pour avoir l’esprit libre mais aussi dérange car les questions souvent intéressante et c’est frustrant.

il y aussi des question dont on peut connaitre les réponses grâce a des personnes qui s’y connaissent dans le sujet, et sa fait du bien d’avoir la réponse.

Les 673 questions c’était en prenant en compte les questions qu’on se repose? comme: Je me poserais vraiment 673 questions? J’en suis à combien? Je devrais les compter pour voir si c’est un nombre exacte, une blague ou une moyenne?

Reply
Jenesaisplus -

Coucou,
Je suis arrivé ici en tapant sur google « je me pose trop de question ».
Donc forcément je m’en pose des questions…
Je vois que y’a plein d’exemple dans les commentaires alors je vais m’y mettre aussi !
Mes questions.
Pourquoi cet article est aussi perspicace ?
Pour quel raison l’avoir rédigé ?
– Si « pour aider parce qu’avoir le sentiment d’aider c’est beautiful »
– Alors c’est que vous devez avoir du temps à tuer…(psst quel est votre secret)
– Si « parce que vous êtes réellement dans le même cas et que vous voulez aidé »
– Alors qui me dit que vous êtes « soigné » puisqu’on sait du coup que quelqu’un
dans ce cas est plus actif cérébralement que la moyenne cela pourrait très bien
être juste de la manipulation.
– Si « par passion »
– Je comprend totalement !
Quel est votre « let motiv » du coup concrètement ?
Moi je pense comme vous (en parti), il n’y a pas de solution tout simplement…pour la méditation ça me calme 5 minutes après ça repart (sauf quand je suis seul mon problème est déclenché par les autres), le non jugement compliqué pour un gars qui veut qu’on lui prouve qu’il a tord tout le temps en débattant avec des arguments solides ou par des actes concret, je ne pense pas tout savoir juste quand je sais un truc et qu’on fait l’inverse et que quand j’explique qu’une chose fonctionne comme ça et qu’on conteste avec des raisons absurde ça m’éxaspére.
En bref je sais pas trop ce que je fais ici mais j’ai vu le message « laisser un commentaire » alors je me suis posé la question…
Pourquoi pas ?

Reply
    Pascal -

    Quel a été mon « let motiv » pour écrire cet article ?

    Oui, pour aider parce qu’avoir le sentiment d’aider c’est beautiful… Et qu’aider, à mon échelle, apporte du sens à ma vie. Dans mes derniers instants de vie je pourrais me dire que j’ai apporté ma touche pour aider mes lectrices et lecteurs.

    Pour tuer mon temps ? Mon temps se tut tout seul à chaque seconde, alors autant en faire quelque chose qui me fait me sentir en vie 😉 comme écrire cet article.

    Oui, je suis réellement dans le même cas, je me pose tout le temps plein de questions et oui, j’ai en moi ce désir d’apporter mon aide.

    Oui, je suis soigné dans le sens où j’ai accepté d’avoir un cerveau hyperactif et surtout de ne pas pouvoir toujours trouver des réponses à toutes mes questions. Et le plus drôle dans tout ça c’est que parfois certaines réponses peuvent arriver très longtemps après que je me sois posé la question.
    Aujourd’hui, je ne le vis plus ça comme une malédiction mais comme un don : celui de la curiosité ouverte à tout (mais j’ai cessé de tout vouloir comprendre). Et j’ai surtout intégré que ne pas savoir, ne pas avoir toutes les réponses, n’enlève rien au contrôle que j’ai sur ma vie (même si je ne la contrôle pas complètement).

    Ça peut être aussi pris comme de la manipulation si on interprète que je cherche au travers cet article à trouver des clients pour mes coaching. Mais pour moi, pour qu’il y est manipulation, il faut qu’il est mensonge… Et je suis sincère dans mes articles et vidéos. Donc pour moi, pas de manipulation.

    Par passion ? Oui, j’adore l’univers de la communication sincère de soi aux autres et de soi à soi. C’est ma passion et j’aime la partager.

    Enfin, pourquoi cet article est aussi perspicace ? Pour toutes les raisons que je viens d’écrire à l’instant (quoique, je me demande si quelqu’un qui ne se pose pas trop de questions ne trouverait pas cet article inintéressant)

    Gratitude pour votre commentaire

    Reply
Léandre -

Je suis vraiment heureux d’être tombé sur cet article. Je me reconnais de A à Z, ce qui m’a beaucoup rassuré car je croyais être différent des autres. Je me pose souvent de nombreuses questions sur les autres, ce qui a tendance à me mettre le moral à zéro. En tout cas je vous remercie beaucoup de l’avoir écrit, ça va aider beaucoup de gens comme moi. Je vais essayer d’appliquer vos méthodes pour utiliser mon hypersensibilité comme un atout et non un défaut.

Reply
    Pascal -

    Merci beaucoup pour ton commentaire chaleureux !

    Je suis vraiment ravi que mon article ait pu te rassurer et t’apporter du réconfort.

    Il est tout à fait normal de se poser des questions et de douter parfois, surtout quand on est hypersensible.

    Ce qui est important, c’est de voir cette sensibilité comme une force unique plutôt qu’un défaut.

    Elle te permet d’avoir une grande empathie et une profonde compréhension des autres, des qualités précieuses dans notre monde.

    Je suis content que tu veuilles appliquer les méthodes proposées dans l’article.

    N’oublie pas que chaque petit pas compte et que le chemin vers une utilisation positive de ton hypersensibilité peut être parsemé de défis, mais également de belles découvertes sur toi-même.

    Continue de te poser des questions, mais essaie aussi de te rappeler que tes valeurs et ta perception du monde sont des atouts.

    En te protégeant des influences négatives et en te focalisant sur le positif, tu pourras transformer ta sensibilité en véritable super-pouvoir.

    Je te souhaite beaucoup de succès dans cette démarche et n’hésite pas à revenir partager tes expériences ici.

    Reply
Hugo -

Bonjour,

Nous sommes sosie de cerveau… parfois compliqué, mais avec l’âge de moins en moins quoi que le déni a un égo solide : il nierait tout en bloc même devant l’évidence d’un problème récurrent qui nous pourrit un peu l’existence…

J’envie encore ces gens plein d’insouciance qui ne se posent pas de questions existentielles à longueur de journées. Pour moi c’est l’anxiété, le manque de confiance en moi persistante et l’envie ingérable et indéniable de convaincre les « inconvaincus », parce que j’ai raison bien évidement, avoir tort serait reconnaitre ma médiocrité…

Le jugement incessant et facile de tout et de rien juste pour rassurer mon égo à moi, oubliant tous les facteurs sociaux, génétiques, moraux et culturels qui caractérise chacun d’entre nous. Heureusement Ma compagne veille, elle gère depuis 24 ans cet étrange bonhomme que je suis, que je supporte malgré moi parce que je suis comme cela, donc je vous remercie pour cet article plein de bon sens et de vérités.

Effectivement nous sommes plus enclins dans les périodes d’anxiété et de stress à subir, beaucoup moins comme nous sommes occupés et plein de projets.

Je caricature un petit le trait mais j’en viens quand même trop souvent à me trouver bizarre.

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