Je me pose trop de questions sur tout. Que faire pour que ça cesse ?
Je me pose trop de questions sur tout et tout le temps.
Est-ce que cette phrase vous fait penser à votre vie ? Vous venez de lire cette première question, et aussitôt, c’est un flux d’autres questions qui se déversent dans votre tête. Sachez que ce sont 673 autres questions qui vont traverser votre cerveau durant le temps nécessaire pour lire cet article si vous êtes du genre à vous poser trop de questions.
Voici déjà, entre autres, les premières questions que vous vous posez sûrement :
- Est-ce que cet article va vraiment m’aider à me poser moins de questions ?
- Je devrais peut-être faire autre chose ?
- Pourquoi il parle de 673 autres questions ?
- C’est qui l’auteur de ce blog ?
- Est-ce que ce blog est vraiment fait pour moi ?
Pas facile de vivre en paix avec soi-même quand ça mouline comme ça sous votre crâne, hein ? Ça, c’est une certitude.
Et si des solutions existaient pour apaiser le flot de questions qui vous traversent constamment l’esprit. Ce serait cool, non ? Ho, pardon, je viens de rajouter une question de plus dans votre tête.
Le fait que je me pose trop de questions fait que je me sens incompris par les autres.
Vous avez cessé de parler de ce que vous vivez à votre entourage depuis longtemps, car ils ne vous comprennent pas. Leur seule et unique réponse, c’est :
Tu te poses trop de questions. Arrête de te prendre la tête pour rien.
Sauf que vous n’y pouvez rien. Toutes ces questions, elles arrivent toutes seules dans votre tête.
Bien qu’adulte, vous vous posez autant de questions qu’un enfant de 4 ans. Et si à cet âge-là, lorsque vos parents lassent de vous répondre, cherchaient à détourner votre attention, ça ne vous gênait pas plus que ça.
Aujourd’hui, c’est différent.
Vous vivez constamment en hypervigilence, et vous vous posez 100 fois plus de questions que les autres.
Vous ne le savez peut-être pas, mais vous faites partie d’une catégorie bien particulière de la population : les surefficients mentaux. Ça claque comme nom hein ?
J’ai lu dans ce bouquin que seulement 20% de la population rentrait dans ce genre de catégorie :
Mais si je me pose trop de questions, est-ce que ça veut dire que je suis un surdoué ?
Être surdoué, ou avoir des enfants surdoués, c’est à la mode en ce moment. Mais ça fait surtout gonfler les chevilles si vous voyez ce que je veux dire.
Oui, certaines personnes qui se posent trop de questions peuvent être considérées comme surdouées, mais pour la plupart, ce n’est pas le cas. C’est juste le cerveau qui tourne plus vite que la moyenne… et dans tous les sens.
Ça donne à peu près ça dans votre tête :
Comme je le disais plus haut, certaines personnes sont réellement surdouées :
- Elles ont une mémoire considérable.
- Elles sont capables de calculer des opérations mathématiques complexes.
- Elles ont une créativité extraordinaire.
- Elles ont une capacité d’analyse impressionnante.
C’est peut-être votre cas. Mais pour la majorité des personnes qui se posent trop de questions, on est plutôt dans ça :
- Hyperesthésie (leurs 5 sens sont très développés).
- Hypersensibilité.
- Hyperémotivité.
- Hypoconcentration.
- Handicapes sociaux.
- Manque d’estime personnelle.
- Hyper-perfectionniste.
- Constamment indécis.
- Hypertimide, phobie sociale.
- Souffre-douleur.
- Hypernerveux.
- Hypermnésique sensitif.
- Hyper-contrôlant.
Je ne suis pas en train de dire que vous subissez tout ça dans votre vie, mais vivre quelques-uns de ses trucs ça peut déjà vous compliquer l’existence.
J’ai la flemme de vous mettre un lien vers une définition pour chacun de ses mots. S’il y en a un que vous ne comprenez pas, et bien cherchez sur le web ou envoyez-moi un petit mot.
S’interroger tout le temps sur tout ça angoisse… Ou peut-être c’est parce que j’angoisse que je me pose trop de questions ?
Encore une question que je me pose. Et puis d’ailleurs, de l’œuf ou de la poule, qui est arrivé en premier ?
Alors ?
Est-ce l’émotion qui provoque la pensée ou la pensée qui provoque l’émotion ? Et d’ailleurs comment se fait-il que j’ai un cheveu dans la soupe alors que le cuisinier est chauve ?
S’interroger constamment sur tout est vraiment angoissant.
En tout cas, une certitude (enfin une certitude, mais en est-ce vraiment une ?) ça fatigue énormément de ne pas avoir de réponses aux multiples questions que vous vous posez constamment.
Alors, il existe des solutions, pas toujours recommandables, pour se calmer le ciboulot.
Les (fausses bonnes) solutions pour cesser de se poser trop de questions à la seconde.
Vous vous posez trop de questions et ça vous prend la tête. Il existe donc des solutions efficaces pour vous soulager. Le problème, c’est qu’elles sont peu recommandables.
Peut-être en avez-vous déjà essayé quelques-unes :
- Alcool.
- Cannabis.
- Jeux vidéo (22 heures sur 24).
- Tabac.
- Sexe abusif.
- Nourriture excessive.
- Antidépresseurs (au pluriel).
- Sport à outrance.
C’est assez peu recommandé hein ?
Ça vous détruit les neurones. Alors avec des neurones en moins, ça fait toujours des questions en moins, non ? vraiment ?
Heureusement, il existe d’autres solutions bien meilleures pour votre corps et votre bien-être. (et en plus, ça coûte moins cher).
Aujourd’hui, je me pose toujours trop de questions, mais ça ne me dérange plus.
J’ai toujours le cerveau qui tourne à 300 km/h et je me pose toujours beaucoup de questions mais ça ne me dérange plus.
J’ai trouvé mon équilibre relationnelles avec moi-même.
Déjà, un point qui me semble essentiel, pour ne pas dire primordial, c’est de ne plus vouloir faire cesser ou diminuer le flot de questions et de pensées qui assaillent constamment votre esprit.
Si certains gourous vous font croire que vous avez un contrôle total de votre cerveau et que vous pouvez arrêter de penser, je n’y crois pas.
La solution est plutôt de faire complètement l’inverse : laissez-vous porter par votre flot de questions.
Ça veut dire quoi ?
C’est comme vouloir arrêter le vent. Vous n’y pouvez rien. Il sera, de toute façon, plus fort que vous. Alors, comme un bon navigateur, il va falloir apprendre à en tirer profit.
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Faites-vous partie de ces personnes dites « atypiques » (hypersensibles, surefficients, surdoués et autres « pense-trop »…) qui se sentent parfois en décalage avec les autres et qui ont du mal à trouver leur place dans la société ?
Multipliez-vous les maladresses et les gaffes au risque de vous mettre – bien malgré vous – les gens à dos et d’être les premiers à en souffrir ?
Détestez-vous les réunions stériles et interminables, les bavardages futiles dans les soirées, les règles injustes, les dress codes arbitraires, les problèmes non résolus…?
Le diagnostic est clair : il vous manque les codes pour comprendre le monde qui vous entoure !
Ce livre sera votre mode d’emploi, votre précieuse boussole pour apprendre à naviguer avec discernement dans les eaux troubles de la société, sans vous échouer naïvement sur les récifs de l’incompréhension réciproque.
L’objectif ? Prendre le meilleur et lâcher prise sur le reste !
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Voici 5 solutions pour faire en sorte que vous poser trop de questions ne soit plus un problème.
- Acceptez de vous tromper.
- Laissez tourner en arrière-plan.
- Revenez au moment présent
- Adoptez le Non-jugement
- Prenez un temps pour vous écouter pleinement (méditer)
Acceptez de vous tromper.
Le fait de se poser trop de questions est souvent associé au perfectionnisme. Vous aimez que tout soit toujours parfait. Je me trompe ?
Et commet vous avez peur de mal faire… vous ne faites rien. Ha si ! Vous faites quelque chose : vous réfléchissez.
Avant d’agir, vous prenez toujours un long temps de réflexion. L’action spontanée chez vous ça n’existe pas.
Mais à force de toujours réfléchir et vous poser tout un tas de questions sur comment faire au mieux pour que ce soit parfait vous avancez à tous petits pas. Vous avez probablement peur du regard que les autres portent sur vous, mais aussi peur du regard que vous vous portez à vous-même.
Lorsque vous marchez, est-ce que vous vous arrêtez à chaque pas pour vérifier qu’il n’y a pas de danger à faire le pas suivant ?
Non.
Et pourtant, dans vos projets de vie, c’est exactement ce que vous faites.
Par peur de vous tromper vous analysez chaque action ou chaque décision que vous allez prendre pour être sûr que c’est la meilleure chose à faire.
Mais sachez que c’est aussi en faisant des erreurs que vous avancerez. L’humain depuis la nuit des temps progresse par essai-erreur.
Le truc, ce n’est pas de rester assis par terre à vous dire que vous êtes nul lorsque vous tombez. C’est de vous demander ce que cette erreur vous apporte comme leçon de vie.
Alors ? Posez-vous toujours autant de questions, mais agissez plus souvent. Vous verrez que plus vous agirez et moins vous vous poserez de questions, car l’expérience vous apportera des réponses. Et si vous avez déjà la réponse, vous n’avez plus à vous poser la question.
Je vous propose donc de faire le PPPP. C’est quoi le PPPP ?
Le PPPP c’est le Plus Petit Pas Possible. Faites l’action qui vous semble la plus facile possible pour avancer dans une direction quand vous vous sentez bloqué par un trop grand flux de questions. L Plus Petit Pas Possible n’est pas engageant et vous ne prenez aucun risque à le faire. Mais c’est déjà une action. Et c’est en passant à l’action, aussi minime soit-elle que vous diminuerez le flot de questions que vous vous posez sans cesse.
Laissez tourner en arrière-plan.
Ça vous est déjà arrivé d’écouter quelqu’un vous parler pour se plaindre lorsque vous faisiez autre chose ? Vous écoutez d’une oreille discrète tout en pensant à autre chose et répondez en mode « automatique ».
Pour vos pensées, c’est un peu la même chose. Laissez-les couler sans vraiment y prêter d’importance. laisser vos jacasseurs intérieurs… jacasser. Vous ne cherchez pas à les faire disparaître mais ne les écoutez pas vraiment. C’est déjà un bon compromis pour que vos pensées ne vous fatiguent plus excessivement. Pour ça, la méditation peut être un bon moyen d’y parvenir.
Revenez au moment présent pour vous poser moins de questions.
Vos pensées et vos questionnements vous amènent dans la répression imaginaire au pays des rêves passés ou futurs. Revenez donc dans l’observation des faits objectifs de l’ici et maintenant. Lorsque vos pensées vous entrainent dans des suppositions, des élucubrations, posez-vous simplement la question : que sais-je avec objectivité et exactitude ?
Vous cesserez alors de vous concentrer sur les ombres de vos pensées qui vous font peur et vous constaterez que rationnellement il n’y a, le plus souvent, aucun danger.
Adoptez le non-jugement.
L’autre aurait dû faire quelque chose ou n’aurait pas dû le faire. Ou alors il devrait se comporter autrement de comment il se comporte. Combien de pensées de ce genre vous traversent l’esprit chaque jour ? des centaines probablement. Agissez ou acceptez.
Et pour ça, appuyez-vous sur la célèbre citation de Marc-Aurele :
« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »
Prenez un temps pour vous écouter pleinement (méditer).
Prenez un temps pour vous écouter pleinement et de vous accueillir dans votre entièreté.
Vos pensées sont parfois comme ces personnes stressées qui ont juste besoin d’être écoutées pour se sentir mieux mais qui n’attendent finalement pas de solutions ni de réponses.
Écouter simplement ce qui traverse votre esprit sans vous y arrêter. Et pour ça, pas besoin d’être aussi souple qu’un yogi, ni de faire de la méditation 10 heures par jour.
Même pas besoin de faire de la méditation d’ailleurs (même si la méditation peut vous aider.
Cherchez simplement quel besoin se cache derrière vos pensées comme selon le principe d’auto-empathie en communication non violente.
Je ne me pose plus (trop) de questions.
Vous êtes comme un moteur de Ferrari condamné à rouler sur des petites routes de campagne. Votre cerveau est ainsi fait et vous n’y changerez rien. Vous êtes du genre sensible ou hypersensible, vous vous posez beaucoup de questions, et ça durera toute votre vie. Mais grâce aux outils que vous avez découverts ici vous pouvez le vivre bien plus sereinement désormais. Il vous reste maintenant à ne plus vivre votre hypersensibilité comme une malédiction, mais comme un atout que les autres vous envieront.
Suggestion de lecture :
-Comment vivre en paix avec soi-même grâce au dialogue intérieur.
–Découvre quel est ton type d’hypersensibilité relationnelle (il en existe 3 sortes).
–Comment être soi-même ? les 3 étapes concrètes pour ne plus être quelqu’un d’autre que vous-même.
–Comment apprivoiser votre part d’ombre pour ne plus la subir.