La peur de déplaire te mènera-t-elle au pire et à l’irréparable (où rebrousseras-tu chemin avant qu’il ne soit trop tard) ?
Est-ce que ta peur de déplaire te pousse trop souvent à réprimer tes opinions, à éviter de poser des limites, à dire « oui » plutôt que « non » par peur de provoquer une réaction négative de l’autre ?
Sache que cette peur de déplaire qui est en toi, qui fait partie intégrante de ton être, de ta personnalité, est un atout non négligeable quand elle est bien gérée.
Ça t’étonne probablement de l’apprendre. Si ça t’intéresse d’en savoir plus, je t’en parlerai plus longuement un peu plus tard dans cet article.
Mais sache aussi que…
La peur de déplaire peut te mener au pire et à l’irréparable dans ta vie.
Alors ?
Vas-tu faire de cette peur de déplaire une malédiction qui te pourrira la vie à moyen terme ou au contraire un atout qui rendra belle ton existence ?
Poursuit ta lecture et tu le sauras…
Tu es sur la bonne voie pour ne jamais réaliser ton potentiel à cause de la peur de déplaire si…
La peur de déplaire, omniprésente chez toi, fait que ce que tu crains le plus au monde, c’est de provoquer des réactions négatives chez les autres.
Souvent, tu cherches à tout prix à éviter les conflits.
Tu préfères te taire plutôt que de risquer une confrontation relationnelle.
Par exemple, ça peut se manifester par le refus d’exprimer des opinions divergentes, même sur des sujets mineurs.
En conséquence, tu sacrifies souvent tes propres besoins et désirs pour maintenir la paix, même au détriment de ton propre bien-être.
Tu recherches aussi, excessivement, l’approbation des autres.
Tu cherches (presque) constamment à obtenir l’approbation des autres.
Cette quête d’acceptation peut te conduire à des comportements de complaisance, où tu fais passer les besoins et les désirs des autres avant les tiens.
Cette tendance à plaire aux autres peut même te faire oublier, par moments, tes propres valeurs et aspirations.
Tu cherches à éviter les conflits et l’abrogation des autres car tu crains par-dessus tout le fait d’être rejeté.
La peur du rejet est au cœur de ta personnalité.
Cette peur t’amène à rester dans ta zone de confort plutôt que de risquer d’être jugé ou rejeté.
Ainsi, tu évites de prendre des risques et tu n’essaies aucunes nouvelles choses qui pourraient être critiqués par tes proches.
Tu préfères rester dans ta zone de confort même si cela peut t’empêcher de saisir des opportunités et de réaliser ton plein potentiel.
La peur du rejet t’amène à une hypervigilance de la réaction des autres.
Oui, cette peur du rejet qui est profondément enracinée en toi te pousse à être hyper-vigilant(e) face aux réactions des autres.
Tu guettes, tu scrutes, tu analyses constamment leurs comportements et leurs paroles pour détecter le moindre signe de désapprobation ou de critique.
Cette hypervigilance est énergivore et épuisante et vient souvent entacher le plaisir de savourer simplement le moment présent.
Et pour enfoncer encore le clou, tout ça entraine chez toi une faible estime personnelle.
Le fait d’éviter les conflits, de rechercher trop souvent l’approbation des autres, d’être hypervigilent(e) aux réactions d’autrui et d’avoir une peur bleue du rejet t’amène à affaiblir considérablement ton estime personnelle.
Tu as tendance à te critiquer durement, et finalement à ne guère t’apprécier toi-même.
Et en plus, sur ce terreau de peurs de déplaire aux autres, ta dépendance affective s’enracine.
Ta faible estime te conduit à être dépendant affectivement.
Par conséquent, tu as des relations déséquilibrées où tu donnes beaucoup, mais reçois peu en retour.
Ça t’amène même à avoir du mal à prendre des décisions par toi-même et parfois même, tu en viens à t’en remettre aux autres pour les grandes décisions de ta vie.
Ta peur de déplaire t’a collé des œillères et attachée une bride au cerveau.
Imagine un instant la scène suivant :
Tu es un cheval avec une bride et des œillères sur les yeux.
Et pour couronner le tout, ta peur est jaugée sur ton dos en guise de cavalière.
Tu visualises la scène ?
Sache que ta peur de déplaire, celle qui se trouve dans ton dos, hors de ton champ de vison, est là depuis tellement longtemps que tu ne t’en rends même plus compte.
D’une certaine manière, elle fait partie de toi.
Sauf que…
Cette peur de déplaire t’a collé des œillères sur les yeux et te tient par la bride.
Les œillères t’empêchent de voir toutes les possibilités qui s’offrent à toi lors de toute interaction avec d’autres personnes.
Tu suis sans même t’en apercevoir un chemin de vie déterminé par ta peur de déplaire sans voir les espaces de liberté et de plus grande autonomie qui se trouve de chaque côté de ta route.
Ta peur de déplaire te prive de (ta) liberté.
Te voilà comme un cheval avec des œillères.
Mais, maintenant, tu en as conscience.
et ça, c’est déjà un (premier) grand pas.
sais-tu que lorsque tu as l' »imprudence » de tourner la tête pour découvrir ce que ces œillères te cachent à droite ou à gauche, ta peur de déplaire, comme une cavalière vigilante, tire doucement, mais fermement sur les rênes ?
Elle te ramène ainsi à regarder droit devant toi, sur le chemin de vie qu’elle a choisi pour toi.
Et toi, tu poursuis ton petit bout de chemin sans vraiment avoir conscience de tout ce qui se passe.
Mais, quand même…
Tu ressens comme quelque chose de pas très confortable dans ta vie.
Car…
Si tu as des œillères, tu n’es pas complètement aveugle.
Et…
En cas de tirage de bride un peu violent, tu sens bien que ta peur cherche à te contrôler.
Et, parfois…
Ta peur de déplaire te gêne quand même dans ta vie. Ça, c’est indéniable.
Oui, c’est sûr…
Le pouvoir insidieux de la peur de déplaire te tient en laisse.
Ta peur de déplaire, bien qu’invisible et impalpable, influence chaque décision que tu prends, chaque mot que tu prononces, chaque interaction que tu as.
Tu le sais, tu la perçois, tu l’entends même parfois…
C’est une petite voix dans ta tête…
Elle est constamment là, avec une voix parfois douce, parfois rude, qui te chuchote ou te crie, c’est selon, de ne pas faire de vagues, de rester tranquille, de ne déranger les autres, de ne pas te faire remarquer.
Ta peur de déplaire, souvent, tiens la bride trop fermement.
Parfois la petite voie de la peur se tait…
Mais, ce n’est pas pour ça que la crainte de déplaire disparait.
Oh non. Elle est toujours là, discrète, à guetter tout ce qui se passe.
Si tu tentes de déroger à sa règle, si tu cherches à agir autrement que ce que tu fais d’habitude, elle étouffe et compresse ton courage au cœur de ta poitrine, jusqu’à ce que tu reprennes le comportement habituel de soumission et de gentillesse discrète.
Mais, malgré ta peur de déplaire, parfois, tu oses.
Oui, tu l’as lu très souvent sur internet et dans de nombreux livres de développement personnel.
Pour évoluer, grandir et diminuer la force de ta peur de déplaire, il te faut sortir de ta zone de confort.
Et, souvent, tu as appliqué ce conseil.
Tu as déjà quitté ta zone de confort et de sécurité mais…
Ta peur a alors utilisé les éperons de la culpabilité, la martingale* du manque d’estime de soi, le mors de la honte.
(*pour information, La martingale est un équipement utilisé en équitation, principalement pour contrôler la tête du cheval et empêcher qu’elle ne se relève trop haut, ce qui pourrait nuire au contrôle du cavalier.)
Et, là, au lieu d’être fière d’avoir agi différemment de tes habitudes sociales, te voilà à avoir encore plus peur des conséquences désastreuses que ton acte d’affirmation de soi ne soit pire que la soumission au désir de plaire à tout le monde.
Et, les conséquences, c’est que ses nombreux sentiments négatifs auront, on va le voir, un effet terriblement délétère sur le reste de ta vie.
Mais, avant d’aller plus loin dans cette direction, faisant une pause pour voir un peu d’où vient ta peur de déplaire qui t’empêche d’exploiter ton plein potentiel.
Le syndrome du bonsaï : ta peur de déplaire et ses racines invisibles.
Ta peur de déplaire trouve ses racines, et tu le sais déjà, je ne t’apprends rien, dans ton histoire personnelle et tes expériences de vie.
Mais, même si tu sais déjà tout ça, une petite piqure de rappel ne fait jamais (trop) de mal (mais un peu quand même, malgré tout).
Tu as certainement grandi dans un environnement où il était crucial de plaire pour éviter les conflits ou obtenir de l’affection.
Et, j’en suis sûr, tu as été confrontée, très jeune, à des critiques directes, des reproches culpabilisants ou des injonctions répétées.
Et, le pire, c’est que tout ça a pu être fait dans un environnement doux en apparence, mais malgré tout toxique.
Certaines relations agréables et doucereuses sont pour toi, à la longue devenue… néfastes.
Tout comme une soirée trop arrosée peut te laisser avec une gueule de bois le lendemain, ou un repas trop copieux peut te rendre fatigué et nauséeux, un environnement relationnel toxique semble agréable au début, mais s’avère être profondément néfaste à long terme.
Au début, tout était parfait.
Tu recevais de l’attention, de l’affection, de l’amour…
Mais, au fil des ans, les véritables effets d’un environnement relationnel sournoisement toxique commencent à se faire sentir.
Comme un poison sous perfusion qui s’infiltre sournoisement dans tout ton être.
Tout doucement, vraiment très lentement, les petites remarques, les critiques déguisées en conseils bienveillants, les manipulations subtiles commencent à peser sur ton estime personnelle et accroitre ta peur de déplaire.
Insidieusement ça détruit ta confiance en toi.
Tu doutes de tes choix, tu n’es plus sûr de ta propre valeur.
Tu te retrouves à t’excuser pour des choses qui ne sont pas de ta faute, à marcher sur des œufs pour éviter les conflits, à accepter l’inacceptable pour maintenir une fausse harmonie.
Cet environnement social dans lequel tu as grandi et qui semblait si doux, bienveillant et épanouissant, est en réalité devenu une prison dorée dans laquelle tu te sens enfermée.
Les barreaux sont invisibles, mais ils sont bien là, t’emprisonnant dans un cycle de dépendance émotionnelle et de souffrance silencieuse.
Les moments de bonheur sont rares et éphémères, éclipsés par la peur du rejet, de l’abandon et crainte de la culpabilité.
On t’a fait croire que ne jamais rien demander est une véritable vertu. Et, ça a été (et c’est toujours aujourd’hui) désastreux pour toi.
Ton entourage, quand tu étais enfant, t’a vite appris à associer dans ton esprit que la confrontation et l’affirmation de soi rime avec conséquences négatives.
Tu as appris que demander était mauvais.
Du genre si tu demandes tu n’auras pas.
Ou puisque tu demandes, tu auras en dernier… s’il en reste.
Ou encore
Si tu demandes ce que tu estimes juste, mais que l’autre juge trop, tu seras engueulé et/ou réprimandé.
Et ça vaut aussi pour le fait de donner ton avis, de dire ce que tu ressens, ce que tu aimerais…
Tout ça fait que tu es devenu poli à en crever et que tu tentes de survivre dans un étouffant corset relationnel.
Les crédos que l’on t’a imposés, c’est tait toi, soit sage, ne réfléchit pas, ne pose pas de questions idiotes, soit poli, dit toujours « oui » lorsque l’on te demande de faire quelque chose et en plus fait le bien (voire à la perfection) et aussi, au passage, ne fait jamais d’erreur.
Pas facile de grandir en toute liberté dans un tel corset relationnel, hein ?
Tu te retrouves alors comme un petit bonsaï bien conforme aux attentes des adultes qui t’entoure.
La peur de déplaire est par la suite renforcée, alors que tu grandissais, par des normes sociales et culturelles qui valorisent la gentillesse et la conformité.
Et petit à petit, l’approbation extérieure devient ton oxygène relationnel.
Ces expériences, on peut le dire, l’air de rien, traumatisantes, ont façonné ta perception de toi-même et de ton rapport aux autres, inscrivant en toi la croyance que ton bonheur et ta sécurité dépendent de l’approbation extérieure.
Tu as appris à réprimer tes opinions et à éviter les conflits, pensant que cela te protégerait des rejets et des jugements.
Mais tout ça n’est pas sans conséquences négatives… mais aussi, étrangement, positives.
Étonnamment, ta peur de déplaire fait de toi l’amie que tout le monde rêve d’avoir.
Ta peur de déplaire a ses avantages insoupçonnés.
Elle te rend incroyablement attentive aux besoins des autres…
… tout en oubliant tes propres besoins au passage.
Car oui…
Cette peur te rend souvent très attentive aux besoins des autres.
Tu es douée pour lire les émotions et anticiper les attentes, ce qui fait de toi une amie très empathique et compréhensive.
Les gens se sentent souvent écoutées et considérées avec toi.
De plus, ta peur de déplaire t’incite, certes, à éviter les conflits, mais elle te permet d’être très créative pour chercher des compromis pour favoriser l’harmonie relationnelle et une atmosphère apaisante.
Tu es une vraie médiatrice.
Tu as ce grand pouvoir de désamorcer un conflit et trouver des solutions qui conviennent à tout le monde. Et, ça, ça peut vraiment te permettre de renforcer tes liens sociaux avec ceux qui t’entourent.
Ton attitude respectueuse et ta politesse naturelle sont souvent appréciées.
Les autres se sentent en sécurité avec toi, sachant que tu ne vas pas les juger ou les critiquer ouvertement.
Cette qualité peut attirer des personnes vers toi qui recherches un environnement amical et sans jugement.
Cette peur de déplaire t’incite à toujours donner le meilleur de toi-même dans les relations.
Ton côté serviable devient alors une seconde nature, te poussant à toujours vouloir aider et soutenir les autres.
Oui, tu es vraiment LA bonne copine.
Et, donc, tu fais des efforts pour être présente, attentionnée et dévouée, ce qui peut construire des relations solides et durables.
Tes amis et ta famille savent qu’ils peuvent compter sur toi, ce qui renforce la confiance mutuelle.
Alors oui…
cette peur de déplaire t’apporte aussi des qualités précieuses qui enrichissent tes relations et te rendent unique.
Mais, cette peur de déplaire peut avoir ses conséquences désastreuses sur ton avenir.
L’harmonie relationnelle peut parfois être la façade trompeuse de la peur de déplaire.
Cette peur de déplaire, on vient de le voir dans le chapitre précédent, semble être une bénédiction au premier abord.
Tu es serviable, attentive aux besoins des autres, douée pour lire les émotions et anticiper les attentes.
Les gens se sentent écoutés et pris en compte avec toi, ça, c’est certain.
En plus, tu évites les conflits, tu cherches des compromis, tu favorises l’harmonie relationnelle.
Bravo, vraiment. Tu ressembles à petit miracle ambulant pour la paix sociale.
Mais, laisse-moi te dire une chose.
À long terme, ce comportement sera un désastre monumental.
Ta capacité à désamorcer les conflits et à trouver des solutions pour tout le monde est une vraie prouesse, sauf que…
Pendant que tu te plies en quatre, tu t’oublies totalement.
Tu te transformes en caméléon social, toujours prête à changer de couleur pour plaire aux autres.
Et, à force de t’adapter, tu te perds complètement.
Qui es-tu, au juste, quand tu arrêtes de te modeler selon les attentes des autres ?
Ton attitude respectueuse et ta politesse naturelle sont géniales, car ça attire beaucoup de monde vers toi.
Cependant…
Ce monde se fiche éperdument de qui tu es vraiment.
Ils ne viennent vers toi que pour ce confort social, cette absence de jugement, cette douceur relationnelle que tu apportes.
Tu deviens leur oreiller émotionnel, leur thérapeute gratuit.
Et toi dans tout ça ?
Tu deviens l’ombre de toi-même, perdue dans les attentes des autres.
Et puis, soyons honnêtes.
Ton besoin de plaire te pousse à toujours donner le meilleur de toi-même.
Formidable.
Mais à quel prix ?
Tu te surmènes, tu t’épuises émotionnellement, et pour quoi ?
Pour des relations qui, à force de compromis et de faux-semblants, deviennent superficielles et creuses.
Tes amis et ta famille savent qu’ils peuvent compter sur toi, mais cette confiance repose sur ton incapacité à dire non, elle s’appuie sur ta difficulté à poser des limites, elle s’adosse à ton empêchement à être pleinement authentique.
Alors oui…
ta peur de déplaire t’apporte des qualités précieuses.
Mais, au bout du compte, elle te condamne à une existence d’animal bien dressé et docile.
Un cheval qui avance bien gentiment sur un chemin morne et ennuyeux…
Un poney qui avance se conforme et suit le chemin des attentes des autres.
En continuant ainsi, tu vas te perdre dans un rôle de pacificateur perpétuel, mais…
Un jour, tu te réveilleras, épuisée, vide, avec un sentiment de trahison envers toi-même.
Parce qu’à force de vivre pour les autres, tu n’auras jamais vécu pour toi. Et, ça, c’est le vrai désastre qui risque de t’arriver.
Au seuil de ta mort, à un âge grandement avancé, tu regretteras de ne pas avoir vécu la vie qui t’aurait convenue.
Tu as le pouvoir de te défaire (en grande partie) de cette peur de déplaire.
Ah… cette peur de déplaire, elle est tellement convaincante, n’est-ce pas ?
Elle te susurre à l’oreille, te fait croire qu’elle détient les rênes de ta vie.
Mais en réalité,
C’est toi qui aujourd’hui détiens le pouvoir.
Imagine cette peur comme une enfant capricieuse de 3 à 5 ans.
Elle crie, elle pleurniche, elle fait des scènes…
Elle cherche à t’intimider avec ses crises de colère, te faisant croire que le monde s’effondrerait si tu osais t’affirmer et dire ce que tu penses, ressent et désir.
Mais c’est une grande illusion.
Toi, tu as grandi, mais cette peur, elle, n’a jamais grandi, elle est restée figée dans l’enfance.
Et toi, tu as continué, jusqu’à aujourd’hui, à lui accorder une importance démesurée, à la laisser diriger ta vie.
Elle te murmure que dire non est dangereux, que t’affirmer te coûtera des amis, te fera perdre de l’amour, te retirera tout respect.
Elle te fait croire que le rejet est pire que la mort.
Mais ouvre les yeux.
La réalité, c’est que cette peur ne te contrôle plus aujourd’hui.
Tu as grandi, tu as évolué, tu as muri…
Aujourd’hui, tu es capable de prendre des décisions, de poser des limites, de dire non sans que le ciel te tombe sur la tête.
Chaque fois que tu oses t’affirmer, tu grandis un peu plus, tu deviens un peu plus toi-même.
Sache que cette peur restera toujours là, à te supplier de revenir en arrière, de t’effacer.
Mais aujourd’hui, tu sais que tu as le pouvoir de ne plus lui obéir.
Alors oui, cette peur t’a contrôlé.
Elle t’a fait douter, hésiter… parfois même reculer.
Mais maintenant, c’est fini.
Tu as décidé de reprendre ta liberté.
Tu te tiens droit, fier, prêt à t’affirmer.
C’est toi qui décides.
Choisir de t’affirmer pleinement, c’est ton droit, ton grand pouvoir.
Aujourd’hui, tu prends les rênes. Et, crois-moi, la liberté qui en découle est infiniment plus douce que toutes les illusions que la peur a pu te vendre.
Secousses émotionnelles, sueurs froides et culpabilité tranchante : les « joies » de l’affirmation de soi.
Tu sais, oser s’affirmer, c’est comme plonger dans une rivière glacée au courant violent et tourbillonnant alors que tu sais à peine nager.
Ça te secoue, ça te bouscule, tu bois la tasse et ça te donne envie de vomir.
L’inconfort est intense, il te prend aux tripes, te serre la gorge et te fait suer des litres.
Mentalement, c’est un véritable chaos.
Apprendre à s’affirmer revient à se lancer dans un sport extrême
Chaque fois que tu oses dire ce que tu penses, chaque fois que tu poses une limite, c’est comme si tu devais affronter une tempête intérieure.
Émotionnellement, c’est un tourbillon, que dis-je, un véritable vortex mental.
Tu te sens coupable, tu doutes, tu as peur des conséquences.
Ton cœur bat la chamade, tes mains tremblent, et tu te demandes toujours, après coup, si tu as bien fait.
C’est épuisant.
Et puis, il y a ces sensations physiques, ce nœud dans l’estomac, cette boule de stress dans ta gorge, cette lourdeur dans ta poitrine…
Pour en rajouter encore…
Ton esprit bouillonne de pensées contradictoires, tu te sens partagé entre rester silencieux et exprimer ton opinion, la crainte de représailles te paralysent…
C’est comme si ton être tout entier se rebellait contre cette nouvelle liberté que tu t’offres.
Mais, et c’est un grand mais, c’est aussi profondément libérateur.
Et…
De victoire en victoire tu iras.
Chaque pas que tu fais pour t’affirmer, chaque moment où tu dis non quand tu le penses vraiment, c’est une victoire.
Une petite victoire, certes, mais une victoire quand même.
Et, progressivement, cet inconfort devient supportable, puis presque agréable, car il est synonyme de changement.
Quand tu commences à t’affirmer, tu réalises que la sérénité relationnelle est à portée de main.
Tu prends conscience que tu n’as plus besoin de te prendre la tête avec les autres ni à cause des autres.
tu sais ce que tu veux et ce que tu ne veux plus.
Les opinions des autres à ton égard glissent sur toi comme l’eau sur les ailes d’un canard.
Non, tu ne t’es pas construite une armure d’égoïsme.
Bien au contraire, tu as décidé d’ouvrir ton cœur pour qu’il y ait en toi de l’espace pour accueillir avec bienveillance et amour les remarques et critiques des autres envers toi.
Et tu sais quoi ?
Quand tu commences à t’affirmer, ça fait bizarre pour les autres.
Au début ça les chocs.
Puis ça les surprend.
Ils te le reprocheront et ça t’incitera à redevenir une gentille personne bien docile, obéissante et serviable.
Et enfin, au bout d’un certain temps, si tu tiens bon…
Les autres respecteront davantage tes limites.
Ils apprendront à découvrir qui tu es réellement.
La vie devient plus simple, plus authentique, lorsque tu es toi, pleinement toi, sans fard ni artifice.
Ta liberté vaut chaque tremblement intérieur.
Alors oui, ce chemin est inconfortable.
Oui, il est parsemé de doutes et de peurs.
Mais, la liberté qui en découle, la sérénité que tu gagnes, c’est incomparable.
Ne plus obéir à ta peur de déplaire, c’est t’offrir la plus belle des libertés : celle d’être toi-même, sans compromis, sans masque.
Et, crois-moi, ça vaut chaque sueur froide, chaque battement de cœur affolé, chaque ouragan mental, chaque boule au ventre…
Parce qu’au bout du compte, c’est toi qui comptes.
Et, ça, c’est une victoire que personne ne pourra jamais t’enlever.
Avant de Conclure, Un Petit Service ?
Avant de conclure, j’ai un truc à te demander.
Laisse-moi, s’il te plaît, un commentaire.
Sérieusement, ça ne te prendra que quelques secondes.
Et si tu es à court d’inspiration, pas de panique.
Un simple « j’ai bien aimé » ou « j’ai adoré » fera l’affaire.
Si tu as détesté, ne te gêne pas non plus, mais fais un effort : ajoute une critique constructive.
Allez, un petit mot, c’est tout ce que je te demande.
Et juste après avoir écrit une petite phrase en commentaire, ou une longue prose, sache que…
Tu peux choisir de faire un premier acte pour te défaire de ta peur de déplaire.
Tu en as assez de te laisser manipuler par ta peur de déplaire ?
Il est temps de reprendre les rênes.
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Imagine un instant ne plus être le paillasson de service.
Oui, tu m’as bien entendu.
Ne plus dire « oui » à tout, juste pour éviter un conflit.
Ose dire « non » et voir la tête des autres s’étonner.
C’est jouissif, non ?
Bon, peut-être pas au début, mais avec l’entraînement, tu verras, c’est comme le sport : plus tu en fait, mieux tu te sens.
Alors, tu vas continuer à être le/la gentil(le) de service qui s’écrase, ou tu vas enfin prendre ta place ?
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